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ADAMA TRAORE, president du Yédowadjou de Beoumi
Visit au Centre ouest a Guiberoua, avec le AGIR DANSE
Comment gagner variétoscope: avec Jean Crépin du PVP du Plateau

Tabou en 2008

Les génitaux de Bayota et le PVP du Plateau étaient de loin les deux grands favoris de 2008, suivi de près par le Toudjara Systeme de Guiglo. Mais Le Bayewa de Tabou a crée un vrai hold-up lors de cette finale 2008 , une finale considérée comme étant l’une des plus disputées depuis le retour. REVIVEZ LA VICTOIRE DE TABOU
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Reportage Special 1ere Demi-Finale... avec Markez

LE JOURNAL de la 1ère demi-finale samedi 28 aout 2010




la victoire de la danse et de la créativité



.....compte rendu.....




Fini les manches avec leurs lots de déceptions, de surprises et de révélations. Place maintenant aux 2 demi-finales, dont la première s'est tenue ce samedi 28 aout, dans la mythique salle anoumambo du palais de la culture de Treichville.



5 groupes en compétition aussi doués les uns que les autres, venus de toutes les régions de la Cote d'ivoire(excepté l'ouest), vont rivaliser d'ingéniosités, de talents et de créativités pour espérer décrocher le césame:une place en finale de l'édition 2010.Retour sur une folle soirée, riche en émotions et rythmée par des pas de danses venus d'ailleurs, dont seul variétoscope a le secret.



Le NORD est à l'honneur et se charge d'inaugurer les prestations. Beaucoup d'espoirs sont placés en Kolia, avec une génération de créateurs, Daniel à la baguette. Les couleurs sont harmonieuses et le mariage entre les décors et les costumes est parfait. Gênés par des problèmes techniques à répétitions, les danseurs feront appel à un mental de fer, pour gérer la pression et bien assurer leurs pas. Le fait historique semble manquer de profondeur, mais les envolées lyriques de leur narratrice, très inspirée pour l'occasion, réussissent à capter l'attention du public.



C'est ensuite l’EST qui prend le relais avec Bondoukou. L’objectif du phénix n'est pas de renaitre de ses cendres, mais plutôt de confirmer après l'exploit réalisé en manche. La culture akan ressort avec faste dans les prestations. Le décor et la créativité, trop mesurés pour une demi-finale, facilitent néanmoins les relais. Lat Dior aurait été fier, car son incroyable histoire est très bien retranscrite par le groupe, avec un narrateur qui a la particularité de maitriser les voix enfantines. Même si, sur les 2 morceaux, les costumes sont parfois peu différenciables, pas très adéquats et les danseurs pas très synchros, leurs supporteurs, venus en grand nombre, en ont cure.



Place au SUD, avec Tiassalé, tout fraichement désigné, roi de la 5eme manche.24h seulement, pour digérer la victoire, récupérer de la fatigue et préparer une demi-finale explosive. Cela semblait mission impossible, mais pas pour la génération dont on doit dire le nom (kombédiouma).Comme si de rien n'était, ils exécutent leurs pas de danse avec plein d'énergie: ils dansent vraiment bien. En peu de temps, ils ont changé beaucoup au morceau au choix en apportant de nouvelles créativités. Pour leur fait historique, les costumes sont appropriés et la narration très bien assurée. Mais au morceau imposé, le décor pas très solide, se déchire par endroits, forçant les danseurs à mettre du temps à sortir de la scène.



Le NORD récidive et sort du bois sacré, un 2eme représentant venu de Korhogo. Le sizang a cette particularité: ils ne craignent rien et sont très surs d'eux. Et cela se justifie lors de leur 1ère prestation, lorsqu'un danseur reste, à la suite d'un relais, les pieds et la tête liés à des cordes, ou d'autres auraient paniqués, lui ne tremble pas et s'en sort avec maestria. Après cette grosse frayeur, que dire du reste, si ce n'est gran-dis-sime. Créativités à n'en point finir avec mélange de cultures, relais réussis avec perfection, décors gigantesques et maitrisés, danseurs merveilleusement habillés dansant avec vigueur et gaieté. Bref, c'est un repas volcanique(en référence à l’autre) que nous avons eu l'honneur de déguster, le tout assaisonné par la belle et accrocheuse voix de leur narrateur, sur un fait historique très apprécié.



Comme lors des plus grands événements, L’EST par l'entremise d'Abengourou, effacer tous les préjugés, sur la valeur réelle de son représentant. Le morceau imposé laisse entrevoir un décor trop léger et les danseurs, une grande concentration. Pas grande chose à se mettre sous la dent, niveau créativité. Au morceau au choix, ils sont intenables: c’est vraiment leur point fort. Les costumes sont syntillants et conviennent parfaitement à leurs chorégraphies. Le chairman ne tient plus sur sa chaise, lui qui ne cache pas sa passion pour le groupe, car originaire de la ville. Leur fait historique, qui était précédemment nul, a été amélioré, car le discours, puis la mort de Patrice Lumumba ont été revus et mieux retranscris. Même si certains détails leur ont quand même échappés, un effort a été fait dans les costumes, malgré une narration pas très à la hauteur. Mais le diéwama a la tête bien pleine, car en culture générale, ils ont fait un sans fautes.



Finalement, c’est le sizang qui aura fait l'unanimité. Il a séduit, en même temps que le jury, le public et ses plus farouches concurrents, car la plupart des supporteurs des autres groupes se voyaient qualifiés, mais derrière Korhogo. Il sera accompagné en finale par Abengourou, son dauphin contesté, mais non moins méritant. Kolia s'adjuge la 3eme place. Son destin n'étant plus entre ses mains, il devrait pouvoir faire mieux que le futur 3eme de la 2eme demi-finale, pour espérer se qualifier.



Cette demi-finale était aussi palpitante qu'une finale. Elle était très équilibrée, car les 5 groupes, ont offert un spectacle magnifique. En choisir 2 pour la finale et en écarter 3, étaient la tache la plus délicate. Le jury est souverain, il a fait son choix, il est critiquable, mais on se doit de le respecter. Il en sera de même pour la 2eme demi-finale, qui sera cette fois aux couleurs de l’OUEST et du SUD. Le nord a presqu'échoué à qualifier ses 2 représentants pour la finale. L’ouest ou le sud le réussiront-t-ils? Réponse, le jeudi.



…..Les à coté…..




5h30 : réveillés très tôt le matin, c’est en partance pour le palais de la culture que nous rencontrons un groupe de jeunes filles, l’air pressées. Apparemment, elles vont à variétoscope.On chemine ensemble.

6h30 : arrivée au palais de la culture. Déjà plusieurs longs rangs sont en vue. Certaines personnes témoignent qu’elles sont là depuis 5h du mat.la junte féminine est clairement majoritaire.

7h30 : les vigiles prennent un malin plaisir à faire retourner les filles habillées trop sexy. Ces dernières, pour déjouer le piège, attachent des pagnes ou portent de longues chemises, avant de les enlever, une fois dans la salle. Celles qui nous accompagnent ne sont pas en reste.

8h : l’attente devient longue. Les spectateurs bien qu’impatients, improvisent un pick-nick géant dans la cour du palais. On s’assoit à même le sol pour prendre son petit dej.

8h20 : ça y est !on peut maintenant rentrer. L’entrée est plus fluide et mieux organisée par rapport aux manches. Dans la salle, je retrouve mon ami Georges, employé au palais chargé de l’installation des décors.la dernière fois qu’on s’est vu, c’était lors de la 1ere manche. C’est d’ailleurs au palais qu’on s’est connu, moi à force de venir.

9h ; entre les spectateurs à droite de la loge v.i.p. et ceux à gauche de celle-ci, c’est l’affrontement (bruyamment parlant) pour remporter l’oscar de l'endroit le plus show de la salle. Le match est très serré.

9h30 : la bataille entre les miss a déjà commencé, avec distribution de bonbons à l’appui. C’est la campagne pour s’octroyer le plus de sympathie du public.la plus radieuse d’entre elles est aussi la plus timide. Par ailleurs c’est elle qui gagnera le concours lors du direct.

9h40 : le décor de l’émission commence à se mettre en place.2h plutard, il est définitivement installé. Le tapis lui attendra la dernière minute pour être placé, pour éviter d’être abimé avant le direct.

10h : l’ambiance devient folle quand les jockers se déclarent la guerre par pas de danses interposés.

10h30 : les baffles de la salle anoumambo font enfin résonner les premiers sons musicaux. Du reggae pour débuter avant de couper décaler. Le public est en délire. C’est le début de la 2eme partie du show.la 1ere étant celle ou l’ambiance est créée par le public, la 3emme concerne celle du direct.

12h : début des présélections des miss et des jockers.

12h20 : prestations d’artistes en herbe. Samyr, notre camarade bloggeur fait une prestation qui est très applaudie par le public.

13h30 : direct avec le journal télévisé de 13h.

13h45 : la bataille des supporteurs fait rage. Ceux de Korhogo et Bondoukou se démarquent par leur nombre très élevé.

14h : les décors des groupes arrivent successivement sous les regards curieux des spectateurs.

14h30 :c’est au tour de Mulukuku dj de tenter de chauffer une salle légèrement endormie.et pour cause, au déjeuner, il y avait de l’attiéké dans la plupart des menus.il y arrive quand-même après plusieurs tentatives infructueuses. Le public finit par se lâcher.

15h : début du show koz avec Jean-christ Amblard (animateur).prestations d’artistes tels que Kédjévara, C ki sa et Soum Bill. Ils vont tous chanter plusieurs chansons de leurs repertoires.au cours du concours de chansons dédiées à koz, une jeune fille du nom de Jeanne d’arc, va commettre une grossière erreur de vocabulaire. Le public s’en prend à cœur joie pour la chambrer.au final, elle fait les éloges du chairman et est récompensée par celui-ci.

15h26 : avant le direct, les supporteurs des 5 groupes se font de nouveau entendre.

15h33 : place au direct. Désormais les choses sérieuses peuvent commencer.

16h15 : avant la prestation de Bondoukou leurs supporteurs chantent et poussent des cris assourdissants. Ils ont finalement gagné la bataille des supporteurs.

16h30 : lors du fait historique de Bondoukou, une jeune fille tombe malheureusement dans les pommes. Elle est aussitôt transportée par la sécurité et réanimée par les secouristes de la croix rouge.

16h45 : à la fin des prestations de Bondoukou, un bébé abandonné au palais est retrouvé, puis présenté à la caméra par Naomie, dans le but de retrouver sa mère. Ce qui remplit le public d’émotions.

17h : des échauffourées éclatent entre supporteurs. Mais tout ça est vite maitrisé, car le spectacle n’attend pas et personne ne veut en rater un bout.

17h15 : la mère du bébé est enfin retrouvée, mais elle doit prouver que c’est bien elle. Le feuilleton finit par agacer le public.

17h30 : Christelle Dibi (animatrice) venue assister au spectacle, en profite pour donner des infos sur star karaoké.

18h20 : au cours de la prestation d’Abengourou, leurs supporteurs font le tour de la salle, empêchant ainsi les spectateurs d’apprécier le spectacle offert par le groupe. Tout ça dans une ambiance bon enfant.

19h : fin du direct. Les spectateurs neutres sont pressés de rentrer. Les supporteurs des groupes éliminés, trainent les pas et se morfondent. ceux des groupes qualifiés, chantent et dansent plusieurs dizaines de minutes avant de monter dans leurs cars.

19h30 : les spectateurs ont déserté la salle anoumambo. Seuls les techniciens sont perceptibles, remballant leurs différents matériels. Partout, dans la salle, comme dans la cour, des déchets plastiques de toutes sortes.




les informations exclusives



…..ils ont dit…..



N’dri, responsable des supporteurs de Tiassalé, après la prestation de son groupe.

‘’Si on ne prend pas la 1ere place, on sera 2eme.On n’a eu qu’un seul jour pour se préparer, pendant que les autres en ont eu au moins 5.Ce n’est pas normal. Ce n’est que le jeudi passé qu’on nous a prévenu qu’on passait aujourd’hui.’’



Flora, supportrice très remuante de Kolia venue de Port-bouet, avant la proclamation des résultats.

‘’Daniel a fait un travail remarquable, mais on sera 2eme.Korhogo était plus fort que nous. Ils ont montré beaucoup plus de choses. Mais je suis sur qu’on sera qualifié.’’



Mr Traoré, contrôleur à sipres (structure chargée de la confection des tickets), à propos de la falsification des tickets.


‘’Les tickets sont confectionnés avec professionnalisme. En ce qui nous concerne, on n’a jamais constaté de cas de tickets falsifiés. Je ne pense pas que cela arrivera un jour, mais si c’est le cas, on avisera.’’



Francis, responsable de la sécurité dans la salle anoumambo (lors de variétoscope), parlant du public.


‘’La foule très souvent est indisciplinée. Mais ils nous craignent plus que les policiers. Car on n’a pas d’armes, mais notre corpulence imposante est dissuasive. Nous pratiquons tous un sport de combat, raison pour laquelle, on a la maitrise de soi. Et cela est très important pour canaliser les spectateurs.’’



Jimmy, ancien membre d’éveil d’Adjamé (groupe à l’origine des relais multiples à variétoscope) apportant des critiques à l’émission.


‘’Beaucoup de choses doivent changer à variétoscope. Les votes du public ne doivent pas compter en points, mais doivent être juste honorifiques et permettre aux groupes et aux votants de recevoir des récompenses. On voit toujours les mêmes choses à variétoscope, il faut du neuf : pas de danses, style de costumes, alignements des danseurs et figures. Bref, il faut que les chorégraphes innovent, car trop de relais tuent les relais. Les décors des faits historiques doivent plus refléter la réalité, il faut arrêter avec les décors plats. Il faut par exemple les faire en 3D.Aussi, les 2 morceaux sont traditionnels, ce n’est pas normal. C’est pourquoi ce sont les mêmes pas qui se répètent. C’est pour cela que les groupes dansent du coupé décalé sur un morceau imposé traditionnel. Le sponsor, lui fait son boulot, car le public repart toujours satisfait. J’espère qu’ils ne vont pas rentrer dans certaines magouilles. Les animateurs peuvent progresser. Naomie a son style à elle et elle assure. Eric Sécongo doit créer son univers à lui et ne pas etre un Naomie bis. Sa voix me rappelle celle de Serges Fatoh.’’



…..La 1ère demi-finale en chiffres…..



8 : C’est le nombre de caméras qu’il a fallu à la RTI et à son sponsor koz, pour couvrir médiatiquement, la 1ère demi-finale.5 caméras portées par des cadreurs, 1 de face, 1 de hauteur et une baladeuse et automatique.



80 : C’est l’estimation du nombre de personnes qui ont travaillé à assurer la sécurité des spectateurs. Les plus nombreux étaient les vigiles, suivis par les gendarmes, les ‘’gros bras’’ et les secouristes de la croix rouge.





…..La gazette de variétoscope…..



.contrairement aux appréhensions, le palais de la culture était noir de monde dès 5h du mat. Personne ne voulait se faire raconter l'un ’es derniers shows des vacances 2010.



.les spectacles ont fini par avoir raison du podium de la salle anoumambo.il y a des trous par endroit recouverts de contre-plaqués.



.suite à plusieurs plaintes, un effort a été fait au niveau de la sono. Car le son était plus retentissant que lors des manches. Cela n’a pas empêché quelques problèmes.



.un responsable du NG10 bous a affirmé que la 1ère demi-finale a été précipitée à cause de la rentrée scolaire qui est dans 2 semaines. Faute de communication, la plupart des spectateurs ignoraient les noms des grpes participant à cette demi-finale. Même notre interlocuteur n’a pas pu nous le dire.



.les supporteurs de Korhogo doivent une fière chandelle à Volcano et Eric secongo (originaire de la ville).ils sont venus en car tous frais payés, tickets compris. C’est ce que nous a affirmé 1 de leur responsable qui a ajouté que Volcano est le manitou du grpe. Mais croyons Volcano quand il ns dit qu’il ne gère le groupe( ?).Le sizang a eu ¾ en culture générale. Dans leurs prestations, on a senti la touche de Volcano, avec la présence de 16 danseurs dont la moitié reste immobile quand l’autre danse. C’est zouan-hounien qui l’avait réalisé en 07.une supportrice très remarqué de leur fait ns a dit que Volcano est le président et Léon le chorégraphe du grpe.



.le jury des manches a laissé place à un autre composé de : homme d’affaires, sociologue, chorégraphe, Pr d’art dramatique, ingénieur culturel, historien et journaliste.



.Kolia a eu beaucoup de problèmes avec la sono. En plus du technicien de son qui, au morceau au choix s’est trompé à 2 reprises de c.d, au morceau imposé, la sono du palais s’est divisée en 2, gênant quelque peu les danseurs qui s’efforçaient à ne pas suivre une cadence trop molle. Leur narratrice, pour cause de répétition intensive, avait perdu la voix lors des manches. Cette fois elle avait la gorge bien mouillée et a assuré. Leurs prestations ont durées 33mn, mais vu que le problème de c.d leur a fait perdre du temps, le jury a retenu 26mn. Ils ont eu 2/4 en cult.générale.au morceau imposé, les dessous de leurs danseurs étaient trop visibles.



.la fiche de notation du morceau imposé est la suivante : chorégraphie/5, occupation scénique/3, créativité/4, costume/3, comportement scénique/3, décor/2, un total/20.



.Abengourou a eu 4/4 en culture gén.au cours de leur fait historique, un collégien s’est plaint de son maitre. Incohérent, quand on sait que les collégiens ont tous des profs.





…..La phrase de la semaine…..





NAOMIE (animatrice)

« Nous avons terminé les 5 manches avec succès. C’est 5000 spectateurs en moyenne. Aujourd’hui variétoscope bat tous les records. C’est la plus grande émission de vacances de la RTI. »



N.B : vous pouvez noter le reportage. Vous devriez alors justifier votre note. Le tout dans l’esprit fraternel du blog.


Envoyé spécial au
Palais de la culture
MARKEZ

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